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Le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, a annoncé dans une conférence de presse à Rabat que le Maroc avait demandé au FMI une nouvelle ligne de précaution et de liquidité (LPL).

En 2016, le FMI avait déjà approuvé une ligne de crédit de quelque 3,5 milliards de dollars remboursables sur deux ans au Royaume pour rassurer ses créanciers, ses bailleurs de fonds ainsi que les sociétés de notation. Le Maroc espère ainsi accéder à de meilleures conditions de financement sur les marchés mondiaux.

Le patron de Bank Al Maghrib, la banque centrale du Maroc, avait envisagé la demande de la LPL pour absorber les chocs externes comme la flambée des prix du pétrole, entre autres.

Augmentation des tarifs du pétrole et du gaz

Le ministre marocain a annoncé étudier l’injonction du FMI à son pays d’émettre une obligation pour le début de l’année 2019, expliquant toutefois que l’institution financière internationale n’avait pas estimé son montant exact. Le ratio des obligations financières du Trésor marocain par rapport à son PIB prévisionnel de 2019 devrait passer à 67,1 %, contre 66,7 % en 2018 et 65,1 % en 2017, selon les informations du ministère des Finances.

Ces déclarations s’inscrivent dans le contexte d’une augmentation de 40% du prix du pétrole et du gaz par rapport à 2015, mettant un peu plus la pression sur le budget du Royaume chérifien.

L’investissement dans les aides passera donc à 18 milliards de dirhams en 2019, soit une augmentation de 5 milliards de dirhams par rapport à 2018. Le Maroc subventionne en effet les produits de première nécessite comme le blé, le gaz et le sucre.

Le projet de loi de finances de 2019, envoyé au Parlement vendredi, prévoit de baisser le déficit des dépenses à 3,3%. Rappelons que l’année 2018 s’était clôturée sur un déficit de 3,8%. La croissance devrait atteindre les 3,2% en 2019, contre 3,6% en 2018.

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